Q&A : Bien que la Nicotine des E-cigarettes ne soit pas Très Nocive, L’essence du E-liquide est-elle Toxique ?

Q : Bien que la Nicotine des E-cigarettes ne soit pas Très Nocive, L’essence du E-liquide est-elle Toxique ?

A: « Le parfum est toxique » est aussi une vieille rumeur sur les e-cigarettes, comparée à la nicotine et aux métaux lourds, elle est plus confuse. En effet, bien que les arômes artificiels de plus de 8 000 e-liquides connus aient atteint les normes de qualité alimentaire, cela signifie qu’ils sont non toxiques lorsqu’ils sont placés dans les aliments et que la toxicité de l’inhalation après atomisation n’a pas été certifiée. L’affirmation selon laquelle le vapotage produit une toxicité a été endémique ces dernières années.L’affirmation la plus courante est que le diacétyle dans les arômes de cigarette électronique peut provoquer le poumon du pop-corn.

Comment est la vérité ?

En 2015, une étude de l’Université de Harvard a analysé les e-liquides. Les résultats ont montré que 75 % des liquides parfumés qu’ils ont testés contenaient un produit chimique appelé diacétyle, un arôme artificiel avec une saveur de beurre qui a été découvert en 2000. On pense qu’il est la cause de huit ouvriers d’usine de pop-corn souffrant d’une maladie pulmonaire rare appelée bronchiolite oblitérante, également connue sous le nom de « poumon pop-corn ».

Le « poumon pop-corn » est une maladie pulmonaire obstructive irréversible dans laquelle les bronchioles sont rétrécies et bloquées en raison d’une inflammation ou d’une fibrose. Il existe de nombreuses causes de la maladie, telles que l’infection virale, le rejet de greffe et l’exposition à des produits chimiques toxiques, notamment le chlore, l’ammoniac et l’ozone. Les huit travailleurs susmentionnés sont des cas typiques touchés par l’environnement toxique, c’est précisément parce qu’ils ont été exposés pendant longtemps à de fortes concentrations de gaz diacétyle qu’ils souffrent de cette maladie.

A ce propos, le professeur Konstantinos Farsalinos de l’Université de Patras en Grèce a trouvé 159 échantillons de e-liquide dont 74,2% contenaient du diacétyle, soit seulement 56 microgrammes par jour, bien en deçà des normes de sécurité du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH), et 100 fois plus faible que l’exposition aux cigarettes.

Fait intéressant, bien que les niveaux de diacétyle dans les cigarettes soient beaucoup plus élevés que dans les cigarettes électroniques, aucun cas de poumon de pop-corn n’a été trouvé chez les fumeurs.

En plus de la fameuse « théorie du poumon du pop-corn », en raison de la composition très complexe des arômes, de nombreux médias ont également fait d’autres allégations, telles que la cytotoxicité des arômes dépasse celle des cigarettes, et les substances contenues dans les arômes peuvent considérablement endommager les poumons et le cœur. une fonction. Le rapport sur les cigarettes électroniques publié par Public Health England en 2018 a réprimé ces allégations une par une.

Selon le rapport, de nombreux médias ont affirmé que les e-liquides aromatisés à la cannelle ont une forte cytotoxicité et que les e-liquides aromatisés au tabac ont des niveaux élevés de nitrosamines, mais la teneur en substances toxiques de ces e-liquides est inférieure de plusieurs ordres de grandeur à celle celle des cigarettes (ordres de grandeur).

Le rapport a souligné que de nombreuses expériences visant à prouver la cytotoxicité des arômes n’utilisaient pas d’e-liquides atomisés, mais exposaient directement des cellules à des molécules toxiques dans les arômes.Ce type d’expérience n’a aucune signification pratique, car la proportion d’arômes dans l’e-liquide uniquement représente 10 % -15 %, avec différentes concentrations de substances toxiques, la cytotoxicité sera très différente. Même ainsi, selon le rapport, il était beaucoup moins toxique que les cigarettes. Comme le dit le vieil adage, parler de toxicité sans dose est du hooliganisme.

Bien que la communauté médicale n’ait pas fourni de preuves définitives de la toxicité des parfums, par attitude prudente de la recherche scientifique, le rapport souligne toujours qu’en raison de la composition complexe des parfums, il existe encore des risques évitables après inhalation, et d’autres expériences sont nécessaires. Pour connaître ses effets sur le corps humain après inhalation.

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